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vendredi 6 septembre 2013

le disque compact ou cd

Définition générale :

Inventé en 1978 par la société Philips, le disque compact ou cd (compact  disc) est une galette en matière plastique qui contient de l'information sous forme  numérique (succession de bits à 1 ou à 0), gravée de manière définitive sur une  piste en spirale et lue par un procédé optique (réflexion d'un faisceau laser).



Les avantages du cd sont son coût peu élevé, son faible encombrement (un cd  de 650 Mo valant à peu prés 450 disquettes, on gagne de la place de rangement), sa facilité d’utilisation, etc, etc.

Un lecteur CD-ROM est caractérisé:
  • Par sa vitesse : celle-ci est calculée par rapport à la vitesse d'un lecteur de CD-Audio (150 Ko/s). Un lecteur allant à 3000Ko/s sera caractérisé de 20X (20 fois plus vite qu'un lecteur 1X)
  • Par son temps d'accès. C'est le temps moyen qu'il met pour aller d'une partie du CD à une autre.
  • Par son type: ATAPI (IDE) ou SCSI
Type Temps d’accès (ms)Débit théorique (Ko/s)
X1530150
X2280300
X3240450
X4200600
X6150900
X81451200
.........
X32904800
X52957800
X649600

Historique : Type de cd


la structure de cd :



Le CD est constitué d'un substrat en  matière plastique (poly carbonate) et d'une fine  pellicule métallique réfléchissante (or 24 carat,  aluminium ou alliage d'argent) de 12 cm de  diamètre et de 1,2 mm d’épaisseur (peut varier de  1,1 à 1,5 mm). La couche réfléchissante est  recouverte d'une laque anti-UV en acrylique créant un film protecteur pour les données. Enfin,  une couche supplémentaire peut être ajoutée afin  d'obtenir une face supérieure imprimée.







Il possède un orifice central de 15mm de diamètre qui est utilisé par le dispositif  d’entraînement du lecteur.

gravure de donnée :




Les données sont gravées sous forme numérique  sur une piste en spirale entre les rayons 20 et  58mm. Cette piste est lue à partir du centre. Une  seule face est gravée. Pour réfléchir le faisceau  laser, cette face est recouverte d’une mince couche d’aluminium protégée par un vernis transparent. Le  pas de la spirale valant 1,6 micron, on peut faire  23.750 fois le tour du cd. Le rayon moyen du cd  étant de 39mm, on peut ainsi déduire qu’un seul cd  peut supporte une piste de 5,8 km de long.







Remarque : le nombre de tours du cd que fait la pis te varie légèrement d’un cd à l’autre. C’est  une des raisons pour lesquels les cd-r n’ont pas to us exactement la même capacité. Les sources que nous avons trouvé en réalisant ce travail menti onnent des nombres entre 22.000 et 24.000  tours pour une piste.

Principe de codage des informations :

 Les informations sont donc codées sur cette piste spiralée sous forme  numérique. Cela veut dire qu’elles sont représentées sous forme binaire, des 0 et  des 1, correspondants en général en électronique à la présence où à l’absence de tension.





Sur la piste, ces informations binaires  sont représentées « physiquement » par  une succession de creux et de bosses  (pits) séparés par des espaces ou méplats  (lands) qui traduisent les 0 et les 1 du  signal numérique.
Ces creux ont une largeur de 0,6 microns  pour une profondeur de 0,12 à 0,16  microns. La longueur d’un méplat est  variable et est comprise entre 0,38 et  3,56 microns. (On peut remarquer au passage que les creux  ont des dimensions dont l’ordre de  grandeur correspond à la longueur d’onde de la lumière utilisée dans les lecteurs de cd-rom, à  savoir 0,78 microns).




 Les CD achetés dans le commerce sont pressés, c'est-à-dire que les alvéoles  sont réalisées grâce à du plastique injecté dans unmoule contenant le motif inverse.
Une couche métallique est ensuite coulée sur le substrat en poly carbonate, et cette  couche métallique est elle-même prise sous une couche protectrice.
Un cd peut contenir à peu prés 3 milliards de pits
 

Un autre groupe s’occupant des  cd-r, nous n’allons pas nous  attarder sur ceux-ci, mais pour  information, ils possèdent une  couche supplémentaire (située  entre le substrat et la couche  métallique) composée d'un  colorant organique



(en anglais dye) pouvant être marqué (le terme brûl er est souvent utilisé) par un  laser de forte puissance (10 fois celle nécessaire  pour la lecture). C'est donc la  couche de colorant qui permet d'absorber ou non le  faisceau de lumière émis par le laser.



Vue au microscope des pits et des lands  de la surface d’un cd. On voie très bien  ici qu’ils n’ont pas tous le même  longueur.




Structure logique d’un cd:

Un CD, qu'il soit audio ou CD-ROM , est constitué de trois zones constituant la  zone d'information(information area ) :
  • La zone Lead-in Area(parfois notée LIA ) contenant uniquement des informations décrivant le contenu du support (ces informations sont stockées  dans la TOC, Table of Contents ). La zone Lead-ins'étend du rayon 23 mm au rayon 25 mm. Cette taille est imposée par le besoin de pouvoir stocker des  informations concernant un maximum de 99 pistes. Lazone Lead-insert au  lecteur de CD à suivre les creux en spirale afin dese synchroniser avec les  données présentes dans la zone programme
  • La zone Programme(Program Area ) est la zone contenant les données. Elle commence à partir d'un rayon de 25 mm, s'étend jusqu'à un rayon de 58mm  et peut contenir l'équivalent de 76 minutes de données. La zone programme  peut contenir un maximum de 99 pistes (ou sessions)d'une longueur  minimale de 4 secondes.
  • La zone Lead-Out(parfois notée LOA ) contenant des données nulles (du silence pour un CD audio) marque la fin du CD. Ellecommence au rayon 58  mm et doit mesurer au moins O.5 mm d'épaisseur (radialement). La zone  lead-out doit ainsi contenir au minimum 6750 secteurs, soit90 secondes de  silence à la vitesse minimale (1X).
 
Dans un CD-R, en plus des trois zones  décrites ci-dessus, on trouve une zone appelée PCA (Power Calibration Area ) et une zone PMA (Program Memory Area) constituant à elles deux une zone appelé SUA (System User Area) .
La PCA  peut être vue comme une zone de test pour le laser afin de lui permettre  d'adapter sa puissance au type de support. C'est grâce à cette zone que la ncommercialisation de supports vierges utilisant descolorants organiques et des  couches réfléchissantes différents est possible. A chaque calibration, le graveur note qu'il a effectué un essai. Un maximum de 99 essais par media est autorisé.

Les systèmes de fichiers d’un cd.

Le format de CD (ou plus exactement « le système defichiers ») s'attache à  décrire la manière selon laquelle les données sont stockées dans la « zone  programme » .
Le premier système de fichiers historique pour les CD est le « High Sierra Standard » .
 Le format ISO 9660(voir aussi point I.c.3) normalisé en 1984 par l' ISO (International Standards Organisation  ) reprend le « High Sierra Standard » afin  de définir la structure des répertoires et des fichiers sur un CD-ROM. Il se décline en trois niveaux :
  • Niveau 1: Un CD-ROM formaté en « ISO 9660 Level 1 » ne peut contenir que des fichiers dont le nom est en majuscule (A-Z ), pouvant contenir des  chiffres (0-9) ainsi que le caractère "_". L'ensemble de ces caractères est  appelé « d-characters ». Les répertoires ont un nomlimité à 8 d-characters et  une profondeur limitée à 8 niveaux de sous-répertoires. De plus la norme ISO  9660impose que chaque fichier soit stocké de manière continue sur le CDROM, sans fragmentation.
  • Niveau 2: Le format « ISO 9660 Level 2 » impose également que chaque fichier soit stocké comme un flux continu d'octets,mais permet un nommage  de fichiers plus souple en acceptant notamment les caractères @ - ^ ! $ % & ( ) # ~et une profondeur de 32 sous-répertoires maximum.
  • Niveau 3:Microsoft a également défini le format Joliet , une extension au format ISO 9660
    permettant d'utiliser des noms de fichiers longs (LFN , long file names ) de 64
    caractères comprenant des espaces et des caractèresaccentués selon le codage
    Unicode.
Le format ISO 9660 Romeo est une option de nommage proposée par Adaptec,  indépendante donc du format Joliet , permettant de stocker des fichiers dont le nom  peut aller jusqu'à 128 caractères mais ne supportant pas le codage Unicode.

Le format ISO 9660 RockRidge est une extension de nommage au format ISO 9660 lui permettant d'être compatible avec les systèmes de fichiers UNIX.

Afin de pallier les limitations du format ISO 9660 (le rendant notamment  inapproprié pour les DVD-ROM), l'OSTA(Optical Storage Technology
Association) a mis au point le format ISO 13346 , connu sous le nom de UDF(Universal Disk Format ).

Correction des erreurs – ECC et EDC :

 La piste d’un cd contient 333.000 secteurs de mêmelongueur, contenant  chacun 3.234 octets. Le secteur est la plus petite unité logique de donnée lisible sur  un cd. La lecture des données sur un disque compacts’accompagne d’un nombre  d’erreurs beaucoup plus importants que sur un support magnétique. De plus, si une  erreur est détectée, il n’est pas question que le lecteur revienne en arrière et  reprenne la lecture : le son ou l’animation doit absolument suivre son cours à son  rythme propre. Heureusement, les mathématiciens Reed et Solomon ont développé  une méthode appelée CIRC (Cross Interverleaved Redd-Solomon Code), qui permet au contrôleur du lecteur de détecter et de corriger les erreurs de lecture  en  temps réel, à partir de données spécialement stockées à cette effet.

Tout secteur de cd contient donc :
  • Des données utilisées pour la détection des erreursde lecture, l’ensemble des octets étant appelé EDC (Error Detection Code). 
  • Des octets utilisés pour la correction des erreurs de lecture, l’ensemble de ces octets étant appelé ECC (Error Correction Code)
L’importance relative des octets EDC et ECC dépend de la précision désirée  lors de la restitution des données. Pour un cd-audio, 392 octets sont dévolus à  l’EDC et autant à l’ECC : le taux d’erreur obtenu est satisfaisant, les erreurs  résiduelles étant indécelables à l’oreille. Comme 98 octets sont dévolus à des  contrôles, il reste 2.352 octets utiles sur les 3.234 octets du secteur. La capacité  utile d’un cd-audio est donc de 750Mo.

Le cd-rom engendre des contraintes plus sévères :
  •  Certains secteurs contiennent des programmes et leur taux d’erreur ne doit pas dépasser 10-12.
  •  L’interactivité nécessite que chaque secteur soit repéré.

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